Ce que l'art et la manifestation ont en commun
- eklat

- 6 mai
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Une œuvre d'art naît rarement par hasard. Elle naît souvent d'une image intérieure, d'une idée ou d'un sentiment vague qui prend progressivement forme. Bien avant le premier coup de pinceau, quelque chose s'est déjà construit dans mon esprit : une direction, une humeur, une intention. Ce fondement invisible marque le début d'un processus créatif qui partage de nombreuses similitudes avec la manifestation.
Manifester signifie concrétiser une vision intérieure dans le monde visible grâce à une intention focalisée et à une énergie émotionnelle. Le même phénomène se produit dans le processus créatif : une vision, une impulsion ou un état intérieur devient réalité par l'action et l'attention – sur papier, sur toile ou dans la forme.
Commencer par les images intérieures et la connexion émotionnelle
Pour moi, le processus créatif commence souvent par des images intérieures. Ces images ne sont pas toujours claires, mais elles sont porteuses d'une qualité particulière : espace, mouvement ou tension. En se connectant émotionnellement à ces images, elles gagnent en force et en clarté. De cette connexion naît le désir de rendre quelque chose visible.
Le Dr Joe Dispenza explique qu'une véritable transformation créative commence par une intention claire associée à une émotion forte. Cette combinaison active le cerveau et place le corps dans un état propice à l'initiation d'expériences futures. En peinture, je ressens cela comme une transition de l'image intérieure à la forme visible.
La créativité exige du calme et de la présence
Le calme intérieur est une condition essentielle à la créativité et à la manifestation. Lorsque je ne suis pas en état de stress, je peux accéder plus pleinement à mon énergie créatrice. Dans des états de calme, de présence et d'ouverture, de nouvelles idées et des décisions spontanées peuvent surgir naturellement.
Le Dr James R. Doty souligne l'importance du système nerveux autonome pour la créativité. Lorsqu'il est en équilibre, le corps et l'esprit peuvent entrer dans un état de cohérence propice à la clarté et à l'intuition. Je vis cela comme des moments où je perçois clairement ce qui veut émerger et où j'y réponds consciemment.
Répondre à ce qui émerge

Un élément central de mon processus pictural est de réagir à l'existant. La première couche de peinture est généralement appliquée librement et intuitivement. Des formes, des flux et des textures accidentels émergent. J'observe ce qui apparaît et je me laisse guider. Cet acte de réaction n'est pas passif : c'est une co-création active. C'est un dialogue entre ce qui apparaît et ce que j'en façonne consciemment.
Cela reflète étroitement la manifestation : il ne s’agit pas seulement d’avoir une vision, mais aussi d’être présent et ouvert à ce qui se présente dans la réalité, souvent différente de ce que l’on attend. Manifester exige une volonté de réagir aux opportunités, aux impulsions ou aux retours. Tout comme je réagis aux accidents dans le processus de peinture, je réagis aussi dans la vie, et je fais des choix conscients en fonction de ce qui se présente.
Le moment de l'action – dans l'art et dans la vie
Un autre aspect essentiel est l'action consciente. Une idée seule ne change rien, ni en art ni dans la vie. Je dois préparer le matériel, tendre la toile, appliquer la peinture. Ce n'est qu'à travers des étapes concrètes que le processus créatif s'amorce. La manifestation est la même : la vision intérieure a besoin d'une action extérieure pour prendre forme. Sans action, elle reste abstraite.
Laura Malina Seiler souligne que la manifestation ne se limite pas à la pensée et au ressenti, mais aussi à des actions cohérentes dans le monde réel. Chaque coup de pinceau que je pose est précisément cela : un petit pas intentionnel vers la transformation d'une vision intérieure en image réelle.
Un aperçu de mon processus créatif
Au départ, il y a une émotion qui se traduit en couleur. Je commence généralement par une peinture fluide et je me laisse guider par le hasard. Dès que quelque chose résonne, je commence à réagir. Formes, contrastes, lignes claires – tout cela surgit comme des réponses conscientes. Je vois le processus comme une traduction – de l'intérieur vers l'extérieur. L'œuvre finie est la manifestation visible d'une expérience qui n'existait auparavant qu'en moi.
Sources
Dispenza, Joe (2019) : Devenir surnaturel . Hay House
Doty, James R. (2016) : Dans la boutique magique . Éditions Avery
Seiler, Laura Malina (2022) : Zurück zu mir . Rowohlt Polaris


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